Aire marine protégée
Espaces désignés par la loi, en vue de protéger les milieux naturels, la flore, la faune, les écosystèmes marins et côtiers présentant un intérêt particulier d’un point de vue naturel, scientifique, instructif, récréatif, ou éducatif ou qui constituent des paysages naturels remarquables devant être préservés.© SPA/RAC, Egidio Trainito
Biodiversité
Cette réserve naturelle de biologie marine, ce laboratoire à ciel ouvert, renferme plus de 300 espèces végétales. La faune de la Galite est caractérisée par son affinité palé-arctique avec quelques espèces endémiques relevées par les chercheurs et les scientifiques. Parmi les espèces marines rares, existent l’algue brune et l’algue rouge et de vastes prairies de Posidonie. Quant à l’avifaune, deux oiseaux marins sédentaires ont élu domicile sur cette île pour se reproduire, le cormoran huppé et le goéland d’audouin au bec rouge vif. La Galite a son emblème : le faucon d’Eléonore, «borni jalta» ce rapace élégant aux ailes étroites.
Histoire
Des civilisations se sont succédé sur la Galite y laissant des traces. Les corsaires l’ont choisie pour s’approvisionner en eau, se réfugier et cacher leur butin, jusqu’à l’occupation française lorsqu’ils se sont convertis dans le trafic des armes. Quelques-uns ont choisi la résistance dans les années 50 contre l’occupation française. Parallèlement, des bateaux de pêcheurs italiens y accostaient régulièrement pour pêcher le corail et les langoustes. Certains ont fini par s’installer sur l’archipel. Ainsi, des insulaires d’origine italienne venus de Ponza, l’île en face de Naples, composés essentiellement des familles Vitiello, Mazella et D’Arco, ont occupé l’île où ils ont développé des activités agricoles terrestres et marines.
* Extrait d'article référence : La Galite : le point le plus septentrional d'Afrique - Abdelmajid Dabbar